vendredi 7 avril 2017

6 avril 2016

La liberté
Je t'abandonne cher petit livre, cher à mon cœur qui bat encore. Voilà quatre mois que je n'ai pas écris. Je me rappelle aujourd'hui, en jetant mes yeux dans le bleu du ciel matinal, par la fenêtre de la cuisine, je me rappelle que tout est affaire entre soi et soi, bien que les autres soient partout, dehors, et dedans, surtout dedans, sous la forme d'affect comme dirait Spinoza, le maître de liberté. Alors quand on se dit qu'on a eu des moments de doute, la nuit encore bien conseillère de la mort, qui vous caresse le corps, et moi là ce matin, en petite suée, mais pas trop, la gorge encore prise, et puis sentir que la vie vous échappe, comme si les gens tout près, Nathan et sa maman, étaient loin, alors qu'ils sont encore plus prêts, drôle d'impression.
Ce matin, comme écrirai ma chère grand-mère Madeleine, je vais à Aubervilliers pour la tutelle de Bruno, et patati, et patato, comme dirait ma chère grand-mère, qui écrivait toujours sur son agenda, tous les jours de l'année, tous les moments de la journée, le chemin vers la liberté peut-être ? ?
Écrire, même un peu, poser de la lumière pour soulager l'ombre qui règne, ne rien dire mais sentir que l'on peut être libre, avec les nuages noirs au-dessus de la tête, et à ce moment précis, rêver de lever la tête, non pas pour percer la nuit, mais pour lui tendre les bras et lui ouvrir son cœur, comme à présent sur ces tendres ligne, accompagné de ce cher Vivaldi.
Un repos en forme d'éternité, un parfum de bonheur et soeur la mort tout à coté, la liberté chérie, et le secret c'est d'écrire, écrire contre l'injustice comme disait une dame à la télé, mais là c'est plutôt écrire pour sentir le vent dans mes cheveux de pierre, entendre la voix de Etty et de Saint-François dans le creux de mon âme, plier à leurs amour, écouter Jésus et lui dire pardon, plutôt que de lui demander. Lui dire aussi que j'ai essayé d'être un saint, non pas pour être un saint, mais pour être libre, même si je n'y suis pas arrivé. Un saint, mais pas comme saint François, trop difficile et surtout il faut s'écouter soi et ne pas vouloir faire comme les autres, même si Saint-François d'Assise élève mon âme, Saint-François, maître en la matière, et moi élève de mon âme.
Merci pour ces tendres moments, et les mots qui vont avec, merci la vie, merci Nathan, et sa maman, merci le reflet de ma vie que je sens poindre au fond de mes yeux, merci les étoiles qui sont entrées dans mon cœur et moi qui les ai cueillies.
Merci le petit prince et Saint-Exupéry pour l'ode à l'amour, pour les champs de blé et les jolies images autour, les cheveux blonds du Petit Prince, le renard, et la rose, unique et belle.
Merci pour le temps que j'ai pris ce matin, pour écrire ces mots qui me font du bien, merci Monsieur le temps qui nous éconduit tendrement vers la liberté chérie.

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