vendredi 22 mai 2009

Eric - version initiale

Mon cher Eric, je te connais depuis que tu es tout petit, et bien non tu n'as pas changé.
Nous avons vécu tant de choses ensemble, que retenir, sinon tout ... alors je voulais profiter de ce moment qui nous unis tous, nous tes frères de coeurs pour raconter ici même quelques moments sportifs de haut niveau de nos enfances heureuses
Nous partagions tous les deux, te rappelles tu, les mêmes jeux imaginaires et c'est ainsi que nous avons développé le sport du pauvre. Un seul article indispensable: une balle de tennisAinsi nous avions développé l'art d'inventer des jeux, plus fous les uns que les autres, dont en voici un mince retracé
Te rappelles tu quand nous avions imaginé ce tennis d'appartement, assis là par terre, sur le tapis de l'entrée de l'appartement, chez tes tes parents ... fallait que la balle de tennis touche le mur du camp adverse, sans quoi ca faisait un point pour l'autre .. trop de la balle ... mais fallait pas non plus sortir la balle des côtés du tapis ... passionnant, ça nous prenait des après midi entières, mais cela obligeait tes parents à enjamber leur appartement pour passer de la cuisine à la salle à manger ... ou bien les invités quand ils sonnaient nous on était bien embêtés, à 40-30 pour moi ... A cours de balle nous avions toujours une paire de chaussette de remplacement ... c'était plus violent mais toujours 40-30 pour moi
Puis nous sommes devenus plus grands et l'entrée ne suffisait plus, alors nous avons investis devant l'immeuble ... mêmes règles mais debout et balle aux pieds cette fois ci - on avait grandit- et là c'est tous les habitants de l'immeuble qui devaient passer par la partie jardin et faire attention à pas marcher dedans - je me rappelle parce que aux pieds on pouvait faire plus mal - c'était plus rigolo - 40-15 pour moi
Bien sur je me rappelle de tous les 40-0 pour moi qui ont suivis mais, par la force des choses, je suis devenus non plus ton adversaire sportif le plus fort, mais ton plus fervent supporter, à refaire le monde avec toi ... à voir en toi sans que tu le saches un grand artiste du ballon rond - grand joueur parmis les grand du club de Papa Henri - qui voit des hors jeu partout, même parfois là ou y'en a -
Alors bien sur y a la desillusion quand tu te fais tacler et qu'il faut aller cher les pompiers, et papa qui dit "mais pourquoi tu t'es fais tacler bon sang", et rico "aie j'ai mal".Mais moi je suis toujours resté à tes côtés pour te rappeller tous les 40-0 pour moi de nos enfances heureuses, et je te remercie pour ces moments de bonheur sportifs de haut vol
Aujourd'hui enfin c'est toi qui me mets 40-0, en cette journée ou tu as choisi le chemin de ton coeur et je suis si heureux que Jade en soit l'élue ... saches aussi, toi à ton tour, fan parmi les fans de ma musique pour piano, je sais tu me l'as toujours caché mais je respecte ta pudeur, que tu que tu n'as qu'un mot à dire pour que je joue à Jade et toi, et tous les petits rico à venir des morceaux romantiques comme tu les aime ...

Mariage de mon ami Eric - 40 - 30

Mon cher Eric, je te connais depuis que tu es tout petit, et bien non tu n'as pas changé.

Nous avons vécu tant de choses ensemble, que retenir, sinon tout ... alors je voulais profiter de ce moment qui nous unis tous autour de toi pour raconter ici même quelques moments sportifs de haut niveau de nos enfances heureuses

Ainsi, te rappelles tu quand nous avions imaginé ce tennis d'appartement, chez tes parents, sur le tapis de l'entrée, assis là, par terre ...
Par terre là comme ça c'était ereintant mais je crois on aimait bien ça, a taper à la baballe avec la main-main ...
Fallait que la balle touche le mur du camp adverse, sans quoi ca fesait un point pour l'autre .. trop génial ...
Je me rappelle, nous étions toujours en train d'inventer de nouvelles règles, genre fallait pas non plus que la balle elle sorte des côtés du tapis ...
Ca nous prenait des après midi entières, on était déjà atteins je crois ...

Par la force des choses tes parents n'osaient pas trop nous contrarier, et pour passer de la cuisine à la salle à manger, cela les obligeait à enjamber leur appartement ... merci pour votre patience ...
Ou bien encore, quand les invités ils sonnaient à la porte nous on était bien embêtés, à 40-30 pour moi, fallait arrêter ...
A cours de balles nous avions toujours une paire de chaussette de remplacement ... c'était plus violent, fallait taper beaucoup plus fort, mais toujours 40-30 pour moi

Puis nous sommes devenus plus grands et l'entrée ne suffisait plus, alors nous avons investis devant l'immeuble ... mêmes règles mais debout et balle aux pieds cette fois ci - on avait grandit-
Et là c'est tous les habitants de l'immeuble qui devaient passer par le côté jardin
Et aussi à faire attention à pas marcher dedans - je me rappelle parce que aux pieds on pouvait faire plus mal - c'était plus rigolo - 40-15 pour moi

Bien sur je me rappelle de tous les 40-0 pour moi qui ont suivis mais, par la force des choses, je suis devenus non plus ton adversaire sportif le plus fort, mais ton plus fervent supporter, à refaire le monde avec toi ...
Et puis à voir en toi sans que tu le saches un grand artiste du ballon rond - grand joueur parmis les grand du club de Papa Henri - qui voit des hors jeu partout, même parfois là ou y'en a -

Alors bien sur y a la desillusion quand tu te fais tacler et qu'il faut aller cher les pompiers, et papa qui dit "mais pourquoi tu t'es fais tacler bon sang", et rico qui dit "aie j'ai mal"- Mais moi je suis toujours resté à tes côtés pour te rappeller tous les 40-0 pour moi de nos enfances heureuses, et je te remercie pour ces moments de bonheur sportifs de haut vol

Aujourd'hui enfin c'est toi qui me mets 40-0, en cette journée ou tu as choisi le chemin de ton coeur et je suis si heureux que Jade en soit l'élue ...
Saches aussi, toi à ton tour, fan parmi les fans de ma musique pour piano (je sais tu me l'as toujours caché mais je respecte ta pudeur) que tu que tu n'as qu'un mot à dire pour que je joue à Jade et toi, et tous les petits rico à venir des morceaux romantiques comme tu les aime ...

vendredi 15 mai 2009

je suis enfermé, je fais rien, je m'ennuie, je suis au travail, il est treize heure quarante sept, chaque seconde est une éternité, je suffoque, je respire plus, j'ai peur, j'ai froid, c'est où ça la vie, la musique, nathan, aurélia, mes envies de vie, je rêve d'être ailleurs, nul part, sur mars, là ou il fait plus peur, j'attends le temps qui passe, je chevauche les murs du silence, je sens rien, seul, en certitude, une musique au corps, jouer du bach toute ma vie, toucher les gens comme un parfum d'empare des corps, sentir les âmes dans mon être, grandir doucement, sentir la vie comme la sève d'un arbre, voir les gens qui passent, ils sont insignifiants, jamais m'arrêter, pas sentir le vide qui me terrasse, m'asseoir auprès de ma vie, boire une bière seul au monde, écouter alexandre tharaud, plus écrire à personne ...
et puis vivre encore parce qu'il le faut, plus respirer, épier l'heure qui inaugure mon ennuie de vie, me dire que la rime du bonheur est rare, comme le soleil, transpercer l'éphémère, dire n'imorte quoi, mais le dire avec certitude, être désemparé, inventer des mots et saouler le monde de mon ivresse ... puis me taire, raconter mes silences, ne pas regarder l'heure qui m'épie, fuir cette chose qui m'attaint au coeur, tranquille, rien, pour, contre, étonner et croire encore, tant qu'il rest un peu de moi, me promener sur les rives du bonheur, plus faire semblant, passer ma vie à écrire au long cours, transpercer mes élans et promener mes regards dans un zoo, guitare au pied

samedi 9 mai 2009

C'est un endroit bien silencieux que celui ci. Tanquille enfin, sans force, m'éteindre à feux et à sang, sentir mon âme qui m'éventre, Alfred de Vigny vient de vigne, la dame dans le métro on auraut dit Rachida Dati qui a mangé un clone, le monsieur avait des yeus en or, et moi je dors dans un do silencieux... enfin plus m'entendre, pourquoi je suis là à rien vivre, pourquoi faut faire semblant toujours, alors là je suis bien à dire des trucs pas vrais, des trucs qui me passent par la tête, dans le seul espoir de rêver ma vie, vivre mes rêves, ventre velu, voute céleste, éléphant malabar, bordel à trois sous, centimes de mon enfance, étendre ma vue à plein nez, voir rien, y voire davantage encore, éventrer ma vie, vivre de rien, sentir le vent dans mes cheveux de pierre, promener mon petit garçon, lui sourire et qu'il me sourit, vivre avec lui dans une cachette de mon âme, prendre des tranquilisants, plus qu'on me parle, plus avoir d'amis, peter un câble, mais pas un câble qui fait des dégats, un câble à l'intérieur de moi, plus sourire par force, mais par plaisir, dire oui et dire non, mais c'est tout, boire du vin de pomme et puis partir loin, jamais s'arrêter, rêver d'être le pianiste que je ne serai jamais, montrer à mon petit garçon son chemin et vivre heureux et malheureux à la fois