mercredi 30 décembre 2009

Les farceurs

Là j'étais assis tranquille dans un meublé, fauteuil à l'appui, les arbres poussaient tranquillement dans ma chambre de fortune, et puis tout d'un coup, sans que je n'y prenne garde, alors que les branches des arbres enlassaient paisiblement mon tronc et que mes pieds s'enlisaient à travers champs, là j'ai vu sentir frémir un farceur peu ordinaire ... face à moi, avec ses farces et attrapes, va zi que j'te lance des ti krema dans ma face à moi, l'a bien faillit m'avoir le bougre, avec aussi ses remarques désobligeantes "qu'est ce que vous avez môssieur là, l'avez l'air bien enraciné dans votre meublé ?" ... moi j'ai fais le crayon, mine de rien, je voulais pas discuter avec ce genre d'énergumène qui à des réflexions désobligeantes ... alors j'ai tourné la tête vers la mer du nord pour prendre le frais, et voilà t'y pas qu'un autre farceur est apparu au loin, chemin faisant, sans que rien ni personne ne prévienne l'artichaut qui me faisait figure de tête ... pas pratique non plus de s'attendrir sur un artichaut au cœur même de l'amazonie ... cet autre farceur et l'autre là, l'un diront certains, l'un et l'autre donc s'en donnaient à cœur joie avec leurs ti kremas dans ma face à moi, et là, moi, ficelé dans le décor de mon imaginaire fort mal appris ... j'avais plus autorité sur rien ... des oiseaux barbus qui mangeaient mes feuilles ... les messieurs de l'aménagement du territoire qui bûchaient sur mes bras branchés à mon corps de bois vêtu ... et puis là comme cela, sans prévenir, mon tronc s'est fait la malle, devait être fatigué de tous ces trucs qui me passaient par l'artichaut ... moi, enfin ce qu'il en restait, j'étais fort mal à l'aise, sans tronc ni personne, avec les deux autres qu'avaient une de ces gueules, comme dirait l'autre, Ferré au ciel ...

jeudi 10 décembre 2009

Attendre le temps

Attendre
Le temps
Qui vient pas
Qui tire
A vue
Et tire
Mon vin

Moi je
Suis pas
Ici
Je suis
Là bas
Loin de
Moi

Alors
Quoi faire
Quand je suis
Loin d'ici

C'est comme
Cela
Que la
Vie coule
A flot

C'est de
L'eau dans
Mes veines
Et moi
Dedans
Je suis
Un triste
Sir

Alors
Je m'en vais
Ici
Pleurer pour
Vivre

Et entendre
Une musique
Jolie
Jolie

Jolie

mardi 10 novembre 2009

Partir loin

partir loin, loin de moi, sentir le vent qui vient plus, plus brûler et vivre comme un vers de terre qui rêvait de ciels, manger des pommes mur à l'infini et pas trouver la sortie, lumière de l'infini qui s'empare de moi à présent, une chose impossible, comme si à chaque fois l'épreuve était reine, et moi petit prince des étoiles je devais mourir une nouvelle fois, afin de découper en menus morceaux un coeur trop grand ... ne plus entendre les gens qui me parlent, autister à souhait et rêver comme quand on lit un livre ... me rappeler encore de Nerval comme il était triste, ou Proust comme il s'emparait de sa vie à fleur de mots, pétales qui l'emmenait au loin,tout près d'une Albertine insaisissable

jeudi 5 novembre 2009

Un jour

Un jour j'ai vu brûlé en moi l'éternité, et puis après plus rien s'est passé, moi j'étais comme insipisde avec mes mots irraisonnés, j'ai senti une couleuvre parcourir mes envies ... c'est ainsi appuyer sur les touches du clavier, sans savoir réellement .... et puis là j'ai remis alexandre tharaud sans fautes d'orthographe, on la connait la chanson ... puis est venu à moi l'endroit de ma vie que je savais écrire vite et puis ... parfumé par mon enfance vouloir partir loin .. tout près de vous Cati M, sentir le vent qui s'enlise ... avoir mal aux doigts, et puis toujours raconter la même histoire, lassante et harassante comme ce rêve ... prisonnier de moi même je vois sous un chapiteau la femme que j'aime et qui ne m'aimera jamais, comme un équilibre parfait, un seul horizon, celui d'un pianiste et ses doigts qui s'enterrent dans la vie sublime,celle qu'on touche jamais Cati M, moi je vous dédie tous mes textes ou y'a Cati M dedans, et les autres alentours, puisque ma vie est ainsi faite, et puis ze m'n fous du rest, un copier collé fera bien l'affaire, un verre à l"appui, attendez moi .. je reviens ... il est si tard ... moi si petit ... et de plus en plus ... je ne sens plus la vie dans mon être ..; que cela soit et ... ainsi soit il ... et puis bien sur il y a ce petie rêve de prince qui vient pas, je vous aime Cati M; ainsi soit il, avec de points qui virgulent mais cela raisnne quand je pense à vous ... un jour c'était la nuit et puis ... j'ai tellement attaché d'importance à ce moment de vous écrire que même s'ils ne comptent pas ils content toutes mes envies de vous en dire... moi triste et triste àla fois je suis certain qu'ainsi cela est uncertain, et puis le reste c'est pour moi... je sais bien que je peux vous en dire en davantages mais tout est de mon côté actuellelement, comme une boule de crystall et puisvient à moin un andante de bach qui me dit sans raison que je dis n'importe pas quoi parce que c'est si beau ce que j'écoute là ... maos mo j'ai peur làloin de vous ...

jeudi 10 septembre 2009

Bach

Là ou je suis je ne suis plus, ici ou ailleurs, Bach à l'appuit, le clavecin s'empare de mes chemins de traverse ... Fugue n°1 à l'appuis, notes qui dessinent ici et pas là des la et des do, do de bonheur, mineurs et majeurs qui se croisent et tentent mon âme, partir loin, ici ce n'est pas mon ici, et ailleurs c'est mon ailleurs ... Prélude en do mineur, tempête de notes douces, sachez lier chaque note à l'autre et piquez légèrement les temps fort, tranquillisez vous avec adresse ... La c'est la fugue n°2, celle qui m'appelle et quand je l'approche ... elle s'éloigne, et moi comme un enfant je vais pour la rejoindre, avide de mon précipice, ne jamais savoir comment la jouer mais le croire, d'une foi aveugle ...

mercredi 9 septembre 2009

Manon ...

Manon ... j'ai composé pour toi quelques mesures de musique aujourd'hui ... elles m'enchaînent à toi à présent, et j'entends leur écho ... comme une vague océane qui s'échoue sur mon âme, j'entends ta voix bercer les murs de ma vie ... la brûlure n'a plus lieu d'être, et raconter des histoires normales comptent plus que tout, sans rien dedans, des ciels bleus et des nuages blancs, un soleil tiède qui chauffe tous les petits rien de dedans ma vie ... et puis y a les chefs de ma vie qui rappliquent alors faut que je me transforme en grenouille et dire quoi aux gens, rester dans mon lit du paradis, rêver mes envies, reprendre tout depuis le début, et toucher les silences qui m'ont tant aimé ... moi je rêve de rien et aussi de tout le reste, un truc de fou, un truc qui mène à rien ... encore des nuages blancs, un oiseau de feu qui s'y pose, pour qu'il brûle ma vie ...

mercredi 26 août 2009

Souvenir du Régina

A la recherche de l'emmoi et de mes mois heureux, j'ai tenté l'aventure, dériver et quitter la rive, à perdre haleine, et revenir à des souvenirs d'autrefois ... Je me rappelle cette fois là avec ma mère, au Régina, salon de thé de haute tenue ... Nous étions assis là, dans des fauteuils en feutre, rubans à l'appuis, à déguster une boissons chocolatée des plus exquises ... là, sans cesse, cela glisse encore en moi comme pour me rappeller l'adolescence heureuse, l'insouciance amie, l'imaginaire ... et la mer ... la mer dans mes yeux d'enfant roi ... rêves à l'appuis de mon âme, un peu comme les rubans à l'appuis de mon fauteuil ... embrasser au plus près les lumières de cette salle parisienne, regarder les gens assis sans les voir vraiment, alentours dans le salon d'or et d'argent, sentir le parfum qui emmêle ainsi les gens, arôme de jasmin qui s'enfuit déjà, reviens à moi, raconte moi encore les gens heureux, la salle des miroirs, la fenêtre qui emporte auprès d'elle des oiseaux éphémères ... Un garçon de table passe devant ma mère et moi, il dépeint un savoir-servir sans pareil, appareillé d'un plateau d'argent et dessus des verres en cristal brillent de leur éclat ... Des arômes ensoleillés se dégagent de la théière au jasmin ... Il se penche alors à la table d'à côté et dépose avec élégance saveurs et parfums qu'on lui a commandé ... Le couple à l'honneur est affublé d'un petit animal domestique en forme de petit chien ... Etrange, il me regarde de ses grands yeux, avec plein de noir dedans ... Alors, en cachette de son papa et de sa maman, je lui lance un clin d'oeil silencieux ... Cela provoque chez le petit animal des petits sursauts d'effroi qui emparent tout son corps ... Seuls ses yeux ne bougent pas, ne serais ce que d'un cil ... Comme pour garder la garde, et garder auprès de lui mes rêves d'enfant ...

mardi 25 août 2009

Rêver aux abords du métro parisien, celui qui va très vite dans les étoiles, tout Eiffel exquise qui prend toute la place et puis moi y a plus la place pour mes rêves, rêver les silences et rien sentir alentour, esquisser un sourire et m'excuser de qui je suis et aussi de qui je suis pas, pas à pas rentrer dans ma maison de verre ... rentrer nulle part, mais au petit matin embrasser mon petit garçon, il rigole toujours aux éclats quand il me voit, il me range de son côté ... son rire est un soleil éternel dans mon cœur, il est si gentil là à dormir, et rire, me regarder de son air malicieux et jeter en coin un visage hagard, sentir son âme qui touche mon âme, me cacher dans ce silence centenaire, et me dire qu'il doit bien y avoir le bonheur au bout ... blesser les gens et qu'ils m'oublient après, pas à pas, comme mon papa on l'a oublié ... ses excès sont sans excuses et moi je lui pardonne tout ... traverser ainsi la vie et me laisser aller dans ma tête, voyager sur les ponts de la seine, à l'aurore, au vent des brumes ... sentir tous les gens qui ont écrit sur Paris, me balader en bandit dans les rues de Paris, et piocher dans la vie des gens ... voilà ce qui me touche, écouter la musique qui s'éloigne ... et puis rentrer au bercaille du travail, là ou la vie s'arrête ...

samedi 22 août 2009

comme cela était si beau en fait j'en aipleuré c'était si beau qu'un jour j'ai sentie moi la petite chose, comment fait il pour toucher la musique c omme celle là et qu'ainsi j'en sois démunis, mourir plutôt que ne jamais jouer de la sorte, j'étais si triste, de me dire qu'ainasi je ne serai rien, meme avec la lumière, sauvzez moe, je sais que alexa,dre tharaud jouera l'andannte de jean sebastien bach, en fait je suis si si triste que je ne le jouerai jamais aussi bien, et cela me fait un truc de fu, plutoto que rizn, tout le reste me touvhe, moi tout petit peu au creu de cette vriae musique, et puis après plus rien ...

un jour j'ai mouru

Un jour j'ai mouru toute ma vie, et puis quoi alors sinon mes sinons sonores et insonores, des raayons de ma vie, toute petite, elle est charnelle mais sincère, croyez le ou pas, c'est quoi la différence puisque c'est dans mon âme d'enfant et ,qu'un jour jene serai plus moi ...enfin ....

vendredi 24 juillet 2009

Nouveau message, que dire, mon sir ... Je rends les gens malheureux, mais sans fautes d'orthogirafes, cela est sûr, c'est quand je pars comme cela auprès de ma mélancolie, métro parisien qui vole à mon envol, vertigineuse envie, rire de rien et rire avec un seul doigt qui écrit ma vie, un sensuel ami, et puis c'est tout, c'est tant en même temps ... rendre les gens malheureux, sans le savoir pasque moi je suis un grand coeur malade, et puis vivre cela en filigrane ... je sais pas bien ce mot comment on l'écrit alors je l'écris avec mon coeur, ce qu'il en reste est vaillant ... soufflons un peu à souffrir ... souffrons un souffle ou deux, c'est sans importance, le sens de tout ceci est sans esse et sans cesse revient à moi ... moi ... toujours moi pas là, pas si, pas do au mur, un sol qui me fait mi et puis chui parti loin dans mon enfance, chaviré à souhait ... s'il vous plait écoutez cela ... un truc de fous qui par en foufou, foufou pasque coco il m'a dit (coco c'est mon chat de quand j'étais petit), coco il me dit "je suis dans ton coeur" alors moi je lui dis qu'il est bien là tout auprès de moi près de rien de bien clair mais c'est si bon de le sentir ... merci le soleil, et aussi merci la lune, ma mine s'étire en cent mille endroits de ma vie ... ma vie, il m'a semblé en avoir parlé si peu pasque en fait mavie c'est en unmot commeça, avec un éclat de verre, rajoutez un gunter qui meurt dans une étable d'avoir bu trop d'ivresse, et puis moi chui toujours là à rien dire juste unmot et puis tous mes impots qui s'enchainent à mon corps ... et puis y'a mon coeur, il est intact Cati ... y'a bien sûr la vie qui va, sauter à quatre moutons sur un élastique de l'enfance, sentir le vent dans mes cheveux d'argent, rien dire, m'asseoir sur un banc et puis plus parler ... sachoir (du verbe savoir sans s mais sans ache auchi ou aussi, au choix), c'est ainsi que vous vous vous vous vous vous éloignez Cati ... que m'importe puisque ces vous sont intempestifs à souhait, et pis moi je suis si heureux de vous les raconter de la sorte ... moi je voulais être un petit prince et puis ici je suis si bien ... merci pour vos silences sonores ...

samedi 18 juillet 2009

il semble que les esses de mon esprit se soient essayés sur un papier sans papiers ... il semble que le miroir de ma vie ait glacé mon esprit ... et cela est sans retour sachez le mon amie ... Cati ... un jour j'ai vu la vie, cela brulait en moi tant et si fort que j'ai emporté tout auprès de moi des mots orthographiés à souhait ... et les atchoum et autres shtoumpfs m'ont enterrés dans le ciel de ma vie ... le ciel de ma vie comme cela raisonne à présent, oreillette à l'appuit, bach est une valeur sure, soyez en certaine, vous êtes un endroit de ma vie qui m'entretient de belle façon ... une si jolie histoire, un enfant qui regarde un arbre et ... un arbre qui épouse le ciel de ses branches belles ... et les feuilles dedans me touchent au plus près, une seule qui vole au vent, et l'enfant s'entretient avec elle ... une feuille d'automne qui touche l'âme d'un enfant, un vent de folie, une demeure certaine, une sensuelle amie, des mots qui vous échappent, je n'en suis pas le maître puisque mon miroir m'a tout pris ... la jolie histoire, moi embrumé à souhait, les fautes d'orthographe sont mes amies puisque je les fuis, comme moi même à présent, puisque à présent c'est maintenant ... vous m'avez porté dans mon enfance heureuse, là à portée des arbres, et puis un seul m'a semblé centenaire, il m'a regardé de ses grands yeux bleus, un silence d'or et de tristessse avec trois sss, c'est sans vous dire encore l'amour que j'ai pour le soleil qui me réchauffe le coeur si souvent ... jean sébastien bach m'aprend tout cela ... rester celui que je ne serai jamais ... sans retenue ... un éclair qui sans pareil m'étire au plus loin et aussi au plus près ... un jardin d'enfance ... un truc de fou ... qui vous emmène près de vous, c'est que je le sais à présent cela vous semble étrange, mais qu'importe, il me semble que je vous parle, et que votre silence entretient cette conversation, là je suis bien avec vous, sans fautes d'orthogirafe, parce quej'aime bien les girafes, et puis je crois elles aussi, puisque un jour quand ma vie sera partie il y aura toujours des orthogirafes chères à mon coeur ...

vendredi 19 juin 2009

Un jour, tout petit, mon esprit,est en quille puisque deux doigts pour raconter ma vie, mourir de bonheur et puis dire ceci, comment cela se fesse qu'ainsi a point nommé personne sans compter moi même ne parvienne à survivre à cela ... un instant rêvé et puis voilou un truc de fou ... vous emmenenr aussi loin de ma vie et puis plus rien dire et puis murir ... moi je ne suis rien et puis vous ... j'ai mouru ici c'est ainsi et puis la vie m'a dit t'es qui toi à dire des ton esprit de riri et puis y'a l'autre qui joue si bien alors toi t'es rien, un rien qui raisonne dans mon tete d'errien, ca veut rien dire mais ca veut dire que je suis triste d avoir pas etre mis sur un piano tout petit ... les larmes sont cruelles pasque ... elles me rappellent a moi meme sans un seul accentcornflaxe dessus et que ma vie est derriere, meme sans rien ... voila j essuie et je reste ... merci monsieur alexandre tharaud puisque les larmes me viennent aux yeux et qu ainsi je resterai triste a l eternite, c'est ainsi, que dire et que croire quand .. ah oui j'avais oublié qui j'étais, mais c'est ou que je dis ou je suis, personnne m'ecoute puisque moi je suis rien ... rien ... rien ... et puis ... et puis mourir avec un seul doigt ... et rire aussi, un truc de fou

samedi 13 juin 2009

à Cati M

Cela m'a pris, comme enseveli dans moi, à la recherche de mes moi et puis j'ai mouru, un jour ma vie s'est éteinte, et le teint de ma voix n'y peut rien ... Cati M est une aura dans mon coeur et c'est ainsi, fruit de mes éléphants malabars, de mes cheveux de pierre, une musique rayonnante qui me rappelle qui je suis,Cati M est un miroir de ma vie, moi avec mes doigts tout petits, j'ai senti ma vie et puis j'ai mouru ... Ode à Cati M, un chateau de rêves, un endroit silencieux, des étoiles dedans, un prélude de bach qui touche mon âme ... tant de moi et puis ... la vie ... qui s'étire ... je suis un hêtre de pierre, et mes rêves parfument mes envies de rien ... un million de dollars s'il vous plait, pour les offrir au plus offrant, il est dans ma tête et puis moi je reste ... incrédule, dans l'horizon de mes infinis, c'est où qu'on est heureux, ou triste à la fois, me cacher, boire du viski et puis mourir de bonheur ... un jour c'est la nuit et puis moi dedans ... un jour Cati M m'ensevelit de ses mots étonnants et tonnants tant ils sont troublants, mourir comme une pierre qui meurt et ne dit jamais rien, la prendre dans les mains et lui raconter ma vie, écouter son chagrin et lui donner mon âme d'enfant ... merci Cati M pour tout ceci ...

vendredi 22 mai 2009

Eric - version initiale

Mon cher Eric, je te connais depuis que tu es tout petit, et bien non tu n'as pas changé.
Nous avons vécu tant de choses ensemble, que retenir, sinon tout ... alors je voulais profiter de ce moment qui nous unis tous, nous tes frères de coeurs pour raconter ici même quelques moments sportifs de haut niveau de nos enfances heureuses
Nous partagions tous les deux, te rappelles tu, les mêmes jeux imaginaires et c'est ainsi que nous avons développé le sport du pauvre. Un seul article indispensable: une balle de tennisAinsi nous avions développé l'art d'inventer des jeux, plus fous les uns que les autres, dont en voici un mince retracé
Te rappelles tu quand nous avions imaginé ce tennis d'appartement, assis là par terre, sur le tapis de l'entrée de l'appartement, chez tes tes parents ... fallait que la balle de tennis touche le mur du camp adverse, sans quoi ca faisait un point pour l'autre .. trop de la balle ... mais fallait pas non plus sortir la balle des côtés du tapis ... passionnant, ça nous prenait des après midi entières, mais cela obligeait tes parents à enjamber leur appartement pour passer de la cuisine à la salle à manger ... ou bien les invités quand ils sonnaient nous on était bien embêtés, à 40-30 pour moi ... A cours de balle nous avions toujours une paire de chaussette de remplacement ... c'était plus violent mais toujours 40-30 pour moi
Puis nous sommes devenus plus grands et l'entrée ne suffisait plus, alors nous avons investis devant l'immeuble ... mêmes règles mais debout et balle aux pieds cette fois ci - on avait grandit- et là c'est tous les habitants de l'immeuble qui devaient passer par la partie jardin et faire attention à pas marcher dedans - je me rappelle parce que aux pieds on pouvait faire plus mal - c'était plus rigolo - 40-15 pour moi
Bien sur je me rappelle de tous les 40-0 pour moi qui ont suivis mais, par la force des choses, je suis devenus non plus ton adversaire sportif le plus fort, mais ton plus fervent supporter, à refaire le monde avec toi ... à voir en toi sans que tu le saches un grand artiste du ballon rond - grand joueur parmis les grand du club de Papa Henri - qui voit des hors jeu partout, même parfois là ou y'en a -
Alors bien sur y a la desillusion quand tu te fais tacler et qu'il faut aller cher les pompiers, et papa qui dit "mais pourquoi tu t'es fais tacler bon sang", et rico "aie j'ai mal".Mais moi je suis toujours resté à tes côtés pour te rappeller tous les 40-0 pour moi de nos enfances heureuses, et je te remercie pour ces moments de bonheur sportifs de haut vol
Aujourd'hui enfin c'est toi qui me mets 40-0, en cette journée ou tu as choisi le chemin de ton coeur et je suis si heureux que Jade en soit l'élue ... saches aussi, toi à ton tour, fan parmi les fans de ma musique pour piano, je sais tu me l'as toujours caché mais je respecte ta pudeur, que tu que tu n'as qu'un mot à dire pour que je joue à Jade et toi, et tous les petits rico à venir des morceaux romantiques comme tu les aime ...

Mariage de mon ami Eric - 40 - 30

Mon cher Eric, je te connais depuis que tu es tout petit, et bien non tu n'as pas changé.

Nous avons vécu tant de choses ensemble, que retenir, sinon tout ... alors je voulais profiter de ce moment qui nous unis tous autour de toi pour raconter ici même quelques moments sportifs de haut niveau de nos enfances heureuses

Ainsi, te rappelles tu quand nous avions imaginé ce tennis d'appartement, chez tes parents, sur le tapis de l'entrée, assis là, par terre ...
Par terre là comme ça c'était ereintant mais je crois on aimait bien ça, a taper à la baballe avec la main-main ...
Fallait que la balle touche le mur du camp adverse, sans quoi ca fesait un point pour l'autre .. trop génial ...
Je me rappelle, nous étions toujours en train d'inventer de nouvelles règles, genre fallait pas non plus que la balle elle sorte des côtés du tapis ...
Ca nous prenait des après midi entières, on était déjà atteins je crois ...

Par la force des choses tes parents n'osaient pas trop nous contrarier, et pour passer de la cuisine à la salle à manger, cela les obligeait à enjamber leur appartement ... merci pour votre patience ...
Ou bien encore, quand les invités ils sonnaient à la porte nous on était bien embêtés, à 40-30 pour moi, fallait arrêter ...
A cours de balles nous avions toujours une paire de chaussette de remplacement ... c'était plus violent, fallait taper beaucoup plus fort, mais toujours 40-30 pour moi

Puis nous sommes devenus plus grands et l'entrée ne suffisait plus, alors nous avons investis devant l'immeuble ... mêmes règles mais debout et balle aux pieds cette fois ci - on avait grandit-
Et là c'est tous les habitants de l'immeuble qui devaient passer par le côté jardin
Et aussi à faire attention à pas marcher dedans - je me rappelle parce que aux pieds on pouvait faire plus mal - c'était plus rigolo - 40-15 pour moi

Bien sur je me rappelle de tous les 40-0 pour moi qui ont suivis mais, par la force des choses, je suis devenus non plus ton adversaire sportif le plus fort, mais ton plus fervent supporter, à refaire le monde avec toi ...
Et puis à voir en toi sans que tu le saches un grand artiste du ballon rond - grand joueur parmis les grand du club de Papa Henri - qui voit des hors jeu partout, même parfois là ou y'en a -

Alors bien sur y a la desillusion quand tu te fais tacler et qu'il faut aller cher les pompiers, et papa qui dit "mais pourquoi tu t'es fais tacler bon sang", et rico qui dit "aie j'ai mal"- Mais moi je suis toujours resté à tes côtés pour te rappeller tous les 40-0 pour moi de nos enfances heureuses, et je te remercie pour ces moments de bonheur sportifs de haut vol

Aujourd'hui enfin c'est toi qui me mets 40-0, en cette journée ou tu as choisi le chemin de ton coeur et je suis si heureux que Jade en soit l'élue ...
Saches aussi, toi à ton tour, fan parmi les fans de ma musique pour piano (je sais tu me l'as toujours caché mais je respecte ta pudeur) que tu que tu n'as qu'un mot à dire pour que je joue à Jade et toi, et tous les petits rico à venir des morceaux romantiques comme tu les aime ...

vendredi 15 mai 2009

je suis enfermé, je fais rien, je m'ennuie, je suis au travail, il est treize heure quarante sept, chaque seconde est une éternité, je suffoque, je respire plus, j'ai peur, j'ai froid, c'est où ça la vie, la musique, nathan, aurélia, mes envies de vie, je rêve d'être ailleurs, nul part, sur mars, là ou il fait plus peur, j'attends le temps qui passe, je chevauche les murs du silence, je sens rien, seul, en certitude, une musique au corps, jouer du bach toute ma vie, toucher les gens comme un parfum d'empare des corps, sentir les âmes dans mon être, grandir doucement, sentir la vie comme la sève d'un arbre, voir les gens qui passent, ils sont insignifiants, jamais m'arrêter, pas sentir le vide qui me terrasse, m'asseoir auprès de ma vie, boire une bière seul au monde, écouter alexandre tharaud, plus écrire à personne ...
et puis vivre encore parce qu'il le faut, plus respirer, épier l'heure qui inaugure mon ennuie de vie, me dire que la rime du bonheur est rare, comme le soleil, transpercer l'éphémère, dire n'imorte quoi, mais le dire avec certitude, être désemparé, inventer des mots et saouler le monde de mon ivresse ... puis me taire, raconter mes silences, ne pas regarder l'heure qui m'épie, fuir cette chose qui m'attaint au coeur, tranquille, rien, pour, contre, étonner et croire encore, tant qu'il rest un peu de moi, me promener sur les rives du bonheur, plus faire semblant, passer ma vie à écrire au long cours, transpercer mes élans et promener mes regards dans un zoo, guitare au pied

samedi 9 mai 2009

C'est un endroit bien silencieux que celui ci. Tanquille enfin, sans force, m'éteindre à feux et à sang, sentir mon âme qui m'éventre, Alfred de Vigny vient de vigne, la dame dans le métro on auraut dit Rachida Dati qui a mangé un clone, le monsieur avait des yeus en or, et moi je dors dans un do silencieux... enfin plus m'entendre, pourquoi je suis là à rien vivre, pourquoi faut faire semblant toujours, alors là je suis bien à dire des trucs pas vrais, des trucs qui me passent par la tête, dans le seul espoir de rêver ma vie, vivre mes rêves, ventre velu, voute céleste, éléphant malabar, bordel à trois sous, centimes de mon enfance, étendre ma vue à plein nez, voir rien, y voire davantage encore, éventrer ma vie, vivre de rien, sentir le vent dans mes cheveux de pierre, promener mon petit garçon, lui sourire et qu'il me sourit, vivre avec lui dans une cachette de mon âme, prendre des tranquilisants, plus qu'on me parle, plus avoir d'amis, peter un câble, mais pas un câble qui fait des dégats, un câble à l'intérieur de moi, plus sourire par force, mais par plaisir, dire oui et dire non, mais c'est tout, boire du vin de pomme et puis partir loin, jamais s'arrêter, rêver d'être le pianiste que je ne serai jamais, montrer à mon petit garçon son chemin et vivre heureux et malheureux à la fois

vendredi 13 février 2009

Ma première chanson - j'sais pas pourquoi

J'sais pas pourquoi
J'sais pas pour qui
Cette chanson là
J'sais pas tant pis

Mais si c'est toi
Alors pourquoi
Tu ten vas
Mais si c'est toi
Alors pourquoi
T'es plus là

J'sais pas c'est quand
J'sais pas comment
Qu'cete chanson là
Elle est partie

Mais si c'est toi
Alors pourquoi
Tu ten vas
Mais si c'est toi
Alors pourquoi
T'es plus là

Est c'que c'est toi
Est c'que c'est moi
Cette chanson là
Est c'que c'est pire

Mais maintenant j'sais
J'sais mais tant pis

mardi 10 février 2009

Essai sur une chanson

Dans le rouge du ciel
J'ai vu l'oiseau de mer
Il perdu ses ailes
Et ses envies de ciel

Dans l'ombre de son reflet
J'ai vu l'oiseau de mer
L'oiseau de mer est sombre
Et il sombre dans la mer

Aux ombres des envers

samedi 3 janvier 2009

Accent circonflexe ou la vie sans Accent circonflexe

Accent circonflexe avait voulu vêtir mes rêves de Manon, et pour le coup moi qui aimais tant Jacques Prévert je me suis alors regardé dans le miroir et j'ai vu Jean Marronroute me mirer comme un âne batté (batté qu'on dit ?) ... cela n'a plus d'importance ce que l'on dit, Accent circonflexe m'avait semblé amical dans un premier temps, à raconter par le monde l'intérieur de mes mondes incertains, bien mal m'en avait pris puisque rendez vous compte par vous même, cela ne mène à rien de faire un mot sur ces circonflexes, mangez-les au petit-déjeuner avec du lait et n'en parlons plus ... Manon avait elle souffert de ce tourment, de ces vilains mots, qu'on lui prenne son manteau de rêves, n'avait elle pas eu un peu froid par ce vilain jour d'hiver, froid comme dans mon coeur, neige ensanglantée ... notes de Mozart volées au temps qui se posent ici sans prévenir, que voulez vous la brûlure ne prévient pas mais les accents circonflexes eux ils previennent, ils viennent aver leurs gros sabots, moâ je suis lâ avec mes shooses toutes boueuses ... que veux tu il y a Mozart d'un côté, et les accents circonflexes de l'autre, Manon était au milieu de ma vie et moi j'étais nul part alors comme cela chacun à sa place c'était très bien, et ici davantage ... merci Monsieur Mozart que j'ai dans les oreilles, merci monsieur Accent circonflexe avec ta pâle ferveur, je te rend ce dernier hommage petit fantôme de ma vie