vendredi 15 mai 2009

je suis enfermé, je fais rien, je m'ennuie, je suis au travail, il est treize heure quarante sept, chaque seconde est une éternité, je suffoque, je respire plus, j'ai peur, j'ai froid, c'est où ça la vie, la musique, nathan, aurélia, mes envies de vie, je rêve d'être ailleurs, nul part, sur mars, là ou il fait plus peur, j'attends le temps qui passe, je chevauche les murs du silence, je sens rien, seul, en certitude, une musique au corps, jouer du bach toute ma vie, toucher les gens comme un parfum d'empare des corps, sentir les âmes dans mon être, grandir doucement, sentir la vie comme la sève d'un arbre, voir les gens qui passent, ils sont insignifiants, jamais m'arrêter, pas sentir le vide qui me terrasse, m'asseoir auprès de ma vie, boire une bière seul au monde, écouter alexandre tharaud, plus écrire à personne ...
et puis vivre encore parce qu'il le faut, plus respirer, épier l'heure qui inaugure mon ennuie de vie, me dire que la rime du bonheur est rare, comme le soleil, transpercer l'éphémère, dire n'imorte quoi, mais le dire avec certitude, être désemparé, inventer des mots et saouler le monde de mon ivresse ... puis me taire, raconter mes silences, ne pas regarder l'heure qui m'épie, fuir cette chose qui m'attaint au coeur, tranquille, rien, pour, contre, étonner et croire encore, tant qu'il rest un peu de moi, me promener sur les rives du bonheur, plus faire semblant, passer ma vie à écrire au long cours, transpercer mes élans et promener mes regards dans un zoo, guitare au pied

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