mardi 10 novembre 2009

Partir loin

partir loin, loin de moi, sentir le vent qui vient plus, plus brûler et vivre comme un vers de terre qui rêvait de ciels, manger des pommes mur à l'infini et pas trouver la sortie, lumière de l'infini qui s'empare de moi à présent, une chose impossible, comme si à chaque fois l'épreuve était reine, et moi petit prince des étoiles je devais mourir une nouvelle fois, afin de découper en menus morceaux un coeur trop grand ... ne plus entendre les gens qui me parlent, autister à souhait et rêver comme quand on lit un livre ... me rappeler encore de Nerval comme il était triste, ou Proust comme il s'emparait de sa vie à fleur de mots, pétales qui l'emmenait au loin,tout près d'une Albertine insaisissable

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