mardi 25 août 2009

Rêver aux abords du métro parisien, celui qui va très vite dans les étoiles, tout Eiffel exquise qui prend toute la place et puis moi y a plus la place pour mes rêves, rêver les silences et rien sentir alentour, esquisser un sourire et m'excuser de qui je suis et aussi de qui je suis pas, pas à pas rentrer dans ma maison de verre ... rentrer nulle part, mais au petit matin embrasser mon petit garçon, il rigole toujours aux éclats quand il me voit, il me range de son côté ... son rire est un soleil éternel dans mon cœur, il est si gentil là à dormir, et rire, me regarder de son air malicieux et jeter en coin un visage hagard, sentir son âme qui touche mon âme, me cacher dans ce silence centenaire, et me dire qu'il doit bien y avoir le bonheur au bout ... blesser les gens et qu'ils m'oublient après, pas à pas, comme mon papa on l'a oublié ... ses excès sont sans excuses et moi je lui pardonne tout ... traverser ainsi la vie et me laisser aller dans ma tête, voyager sur les ponts de la seine, à l'aurore, au vent des brumes ... sentir tous les gens qui ont écrit sur Paris, me balader en bandit dans les rues de Paris, et piocher dans la vie des gens ... voilà ce qui me touche, écouter la musique qui s'éloigne ... et puis rentrer au bercaille du travail, là ou la vie s'arrête ...

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